Installations

La course aux cieux d’or, 2020, installation à 4 mains – métal, bois, papier

Laurence Vernizeau & Didier Dedeurwaerder

Un voyage initiatique, une rencontre entre « l’enveloppe » d’un être et son moi intérieur. Inspiré du conte Jack et le haricot magique, cette installation est au coeur de l’exposition « Le voyage de Jack », conçu en binôme avec le sculpteur grenoblois Didier Dedeurwaerder. La dynamique de la structure métallique sur laquelle évolue Jack rappelle la dualité rêve/réalité…espoir/désespoir… le parcours de l’être en quête de lui-même… qui cherche à s’accomplir pleinement, à élever sa conscience jusqu’à l’envol…

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La Clef des Champs, 2016, 50x150cm – stuc, bois, fil, miroir

Installation réalisée pour l’exposition Souvenirs d’enfance, juin 2016, Galerie Agora, Eyguières (13)

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Renaissance, 2015, 220x30X105cm – stuc, béton, métal

Installation in-situ conçue pour l’exposition Rouge, été 2015, rue Princesse Caroline, Monaco.

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Touchée par les nombreuses formes de violence à l’égard des femmes et des jeunes filles à travers le monde, cette composition est à la fois forte et poétique, une manière de rappeler aussi la fragilité et la richesse de la figure féminine.

Le coquelicot, rouge, puissant, aérien, presque dansant, est riche de sens. Symbole de l’ardeur fragile, de vitalité et de fertilité, mais aussi de consolation et d’apaisement, il trouve naturellement sa place au cœur du projet.

La « poupée coquelicot », celle que l’on fabrique au gré de nos promenades, est un rappel à la joie et l’insouciance que devrait être l’enfance et s’inscrit aussi comme l’image de la figure féminine, à travers tous ses âges.

La poupée est également le reflet de la femme objet, piquée sur un pic tel un trophée de chasse, le parterre rouge symbolisant la souffrance, le mal-être, le sang versé…

Chaque figure est unique, en stuc, façonnée à la main, avec ses fêlures ou parfois réparée, lissée ; elle expose sa grandeur.

 Cette nuée de poupées fièrement dressées s’affiche comme une ode à la liberté.

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Etres chairs, 2015, installation de 45x100cm, stuc marbre (Etude)

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Esprit du projet : Volonté de traiter le corps par son absence. Sa présence est ancrée dans la mémoire, le temps : le stuc marbre renvoie à la mémoire de l’homme. L’enveloppe n’est que prétexte, elle est ce qui se remarque, ce qui reste fossilisé ; l’essence même de l’homme se trouve dans la partie invisible de son être.
La cape est l’habit, le masque…le fantôme…elle souligne la silhouette, la révèle et la cache ; c’est l’enveloppe universelle, celle qui permet de n’être personne et tout le monde à la fois. La connotation de la cape au passé participe à l’ancrage ; le stuc, une matière à la fois forte et fragile, peut s’apparenter à la fossilisation. L’enveloppe devient vestige, atemporel et intemporel, la trace, l’empreinte.

Le rouge, c’est la différence, celui qui insuffle la vie : la richesse et la fécondité de la diversité.

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Transitions, 2015 – Installation éphémère – 3 panneaux de 70x150cm, voiles de peinture acrylique, Installation présentée lors du vernissage de l’exposition « Impermanence ».

Le voile est cet entre-deux qui chemine et instaure un dialogue entre le visible et l’invisible, suscitant la curiosité du regard.

Objet de mes peintures, j’ai souhaité l’en extraire et le faire entrer dans le champ du visiteur, créer une relation physique de confrontation et d’échange… aérien et fragile, il devient tactile…